- Titre: Sous le même toit (Night music)
- Auteur: Jojo Moyes
- Date de publication: 2017
- Traduit de l’anglais par Emmanuelle Ghez
- Pages: 576
- Genre : Contemporaine
- Maison d’édition: Milady
A la mort de son mari, Isabel Delancey se retrouve criblée de dettes sans autre choix que de partir s’installer à la campagne dans une maison de famille délabrée avec ses enfants. Elle espère pouvoir compter sur le soutien de ses voisins mais elle ignore que sa présence va réveiller d’anciennes querelles.
Un beau petit pavé que j’ai sorti de ma pile à lire. J’avais lu il y a quelques années Avant toi et Après toi, avant de pouvoir rencontrer l’autrice au Salon du Livre de Paris en 2017 où elle m’avait alors dédicacé ce roman-ci; Sous le même toit. Je ne crois pas avoir jamais autant pleuré qu’après avoir lu Avant toi… Je pense bien ne pas être la seule dans ce cas-là. L’adaptation cinématographique avait été réussie, d’ailleurs.
En retrouvant Jojo Moyes, je savais que j’allais être emportée par une plume douce et enveloppante et je ne me suis pas trompée. Elle nous raconte l’histoire d’une mère, musicienne, et de ses deux enfants qui vivent à Londres mais qui connaissent d’énormes difficultés financières depuis la mort du père de famille un an plus tôt. La famille va alors déménager en campagne et devoir se confronter à une autre mode de vie et à des personnages plutôt hostiles. J’ai adoré le premier chapitre, l’histoire de ce vieux monsieur Pottisworth qui m’a vraiment fait rire. Dommage, la suite est plus longue à se mettre en place et je crois bien n’avoir jamais réussi à entrer dans l’histoire. Je regrette que l’autrice ait donné autant de place à la maison, qui est le personnage central du roman, plutôt qu’aux êtres humains, autour. C’est une lecture simple et sympathique, qui pourrait rappeler le style téléfilm… Il y a certains moments où ce genre de livres « doudou » peut faire énormément de bien. Malheureusement, je n’ai pas vraiment su m’accrocher aux personnages et je n’ai pas eu l’empathie escomptée pour leur histoire… C’est donc une déception pour moi en quittant ce roman.