- Titre: Fin de ronde
- Auteur: Stephen King
- Date de publication: 2017
- Traduit de l’anglais (américain) par Océane Bies et Nadine Gassie
- Pages: 430
- Genre : Fantastique
- Maison d’édition: Albin Michel
Sept ans après le massacre perpétré par Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, celui-ci gît sur un lit d’hôpital, paralysé, le cerveau endommagé, subissant les essais cliniques expérimentaux du docteur Babineau. Mais le criminel s’aperçoit qu’il est désormais doté de pouvoir de télékinésie. Il intègre le corps du médecin, bien décidé à manipuler et à pousser au suicide son ennemi Bill Hodges.
Après Mr Mercedes et Carnets Noirs, voici la conclusion de la saga Off-Ret Hodges. C’est une conclusion tout à fait honorable mais certainement pas le livre que j’ai préféré.
Bien sûr, j’ai aimé suivre à nouveau les aventures de Finders Keepers et lire l’affrontement final tant attendu entre Brady Hartsfield et Bill, Holly et Jerome. La fin a évidemment un goût doux-amer. Au revoir à vous tous…
Le premier chapitre est excellent… Stephen King réussit le défi de nous replonger dans l’attentat du City Center en changeant le point de vue et j’ai trouvé cela d’une grande richesse et d’une grande justesse… Vraiment, un début tout à fait intéressant. C’est plutôt dans la deuxième moitié, au moment où le côté fantastique prend de la place, que j’ai légèrement décroché.
-Spoiler alert-
La thématique en filigrane – le suicide chez les adolescents et l’addiction au numérique et aux réseaux sociaux – est très intéressante. Pour moi, le sujet aurait mérité un traitement un peu plus abouti qui aurait eu plus d’impact sans le côté fantastique trop pregnant… Cela permet tout de même de voir l’incroyable monstruosité du personnage de Mr Mercedes…
Voilà, ce qui m’a moins plu, le pan fantastique de l’histoire, surtout que ce pan-là n’était pas forcément incontournable. La même histoire, sans les dons télékinésiques de Brady mais simplement avec un Brady affaibli qui contrôle via les réseaux sociaux certains jeunes, les poussant frénétiquement au suicide; manipulation mentale, pervers narcissique etc… Là, j’aurais foncé plus largement dans l’histoire.
Plus je lis les romans de Stephen King (depuis environ 35 ans maintenant!…🙄), plus je me rend compte que ce n’est pas son univers fantastique qui me séduit mais plutôt son écriture, son style si particulier qui rend ses personnages si attachants… J’attends d’ailleurs plus en lisant un livre de SK de ressentir une belle émotion plutôt qu’une grande frayeur!
Belles chroniques pour cette trilogie hors-norme !
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Merci infiniment pour ce retour…
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