Fiche d’identité
- Nom: Esprit d’hiver (Mind of Winter)
- Auteur: Laura Kasischke (États-Unis)
- Date: 2013
- Maison d’éditions: Le Livre de Poche
- Pages: 312
Résumé
Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d’angoisse inexplicable. Rien n’est plus comme avant. Le blizzard s’est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant…
Mon avis
Pour être honnête, les 30 premières pages ont été difficiles à lire. J’ai trouvé qu’il y avait trop de personnages, dotés de noms compliqués dont on ne savait pas s’il s’agissait d’hommes ou de femmes…
Cette impression de flou était accentué par le style de l’auteur qui n’hésite pas à alterner entre la simplicité du langage et la poésie voire l’onirisme de certaines scènes.
On suit les pensées compliquées de Holly, cette mère de famille d’une trentaine d’années qui se réveille ce jour de Noël avec un drôle de pressentiment « Quelque chose les avait suivis de Russie jusque chez eux ».
Au fur et à mesure, on comprend que sa fille, Tatiana, a été adoptée il y a 13 ans en Sibérie. Holly se remémore l’adoption de sa fille, l’orphelinat, les attitudes des infirmières. Alors qu’elle doit préparer le repas de Noël, elle se rappelle les qualités et les défauts de sa fille, sa vie de mère, ses relations avec sa famille et ses amis ainsi que ses démons qui la hante elle-même.
J’ai adoré le huis-clos entre la mère et la fille, le blizzard qui coupe toutes les communications et la superbe impression d’être légèrement emporté par l’auteur vers une fin absolument tragique…
Dès le cap des 50 premières pages franchi, je n’ai pas pu arrêter ma lecture avant d’en savoir l’issue.
Les +
- la poésie
- le huis-clos
- l’ambiance de l’hiver, du froid et de la neige
- la fin que je trouve superbe
Les –
- le début
- le lenteur lors de la mise en place
- une impression de multiplication des personnages au début (et après ça passe)
En bref
Un début difficile, j’ai mis du temps à m’adapter à la poésie du livre puis une fois dedans, on n’en sort plus jusqu’au dénouement à couper le souffle!